mardi 10 novembre 2009

Désir Abject: corporalis






Boîtes en bois, cristaux acryliques, étagères de verre, flacons de verre avec des sécrétions et résidus corporelle (catarrhe, cheveux, fèces, graisse, menstruation, larmes, lait, poils, salive, sperme, sueur, ongles et urine) et miroir.



Désir Abject: capillaris






Baignoire de fer, boîtes en bois et acrylique, cheveux, dentelles, étagères de verre, fils de cuivre, métier à tisser manuel, vêtements capillaires et miroir.



samedi 12 septembre 2009

Chair virtuelle








Une invitation à la sensibilité corporelle




Des cheveux humains se deviennent trame et chaîne pour l'échange entre les corps. Des vêtements capillaires, qui vont de la pièce de vêtement intime tissé avec les cheveux eux-mêmes de l'artiste aux ornementations construites avec des donations, cherchent des corps disposés à sentir. S'habiller des cheveux prétend une espèce de rituel domestique, exige de l'espace intime et un temps mythique. L'espace se configure en fonction du temps individuel du corps, temps des mains qui tissent les cheveux et du corps qui est capillairement déshabillé. Temps d'habiller, de se regarder dans le miroir, de grandir les cheveux et couper, le temps qui matérialise l'œuvre à travers de moi dans l'autre.

jeudi 20 août 2009

Ni sujet ni objet



   
Lingerie tissée avec cheveux.

samedi 15 août 2009

Métier à tisser



Métier à tisser manuel avec tramede cheveux, fils decoton, cuivre et soie.

samedi 11 avril 2009

Sel épais






Scènes de vidéo | Full HD, 2’33’’

Bain de sel épais après la coupe des cheveux.

Possibilités de matérialisation





Série photographique diapositive

À travers du miroir



  
« Le miroir apparaît parce que je suis voyant-visible, parce qu’il y a une réflexivité du sensible, il la traduit et la redouble. Par lui, mon dehors se complète, tout ce que j’ai de plus secret passe dans ce visage, cet être plat et fermé que déjà me faisait soupçonner mon reflet dans l’eau. Le fantôme du miroir traîne dehors ma chair, et du même coup tout l’invisible de mon corps peut investir les autres corps que je vois. Désormais mon corps peut comporter des segments prélevés sur celui des autres comme ma substance passe en eux, l’homme est miroir pour l’homme. Quant au miroir il est l’instrument d’une universelle magie qui change les choses en spectacle, les spectacles en choses, moi en autrui et autrui en moi. »

Merleau-Ponty, L’œil et l’esprit.




  
Scènes de vidéo | Full HD, 43’30’’

Coupe de cheveux filmé à travers d’un jeu de miroirs.
  

Fragilités




Série photographique diapositive