mardi 4 mai 2010

Terpsícore Capillaris













Terpsícore Capillaris | Full HD, 6’34’’

Corps qui danse et donne mouvement à la matière capillaire.

Daniella de Moura - cheveux, montage vidéo et bande originale
Marcelle Louzada - danse
Philippe Lobo - photographie, montage vidéo et bande originale

mardi 20 avril 2010

Artemisia Capillaris

























Artemisia Capillaris | Full HD, 8’28’’

Processus de couper, tisser et s'habiller avec les cheveux.

Daniella de Moura - cheveux, photographie et montage vidéo
Thiago Corrêa - bande originale

mercredi 10 mars 2010

Désir Abject




Baignoire de fer, boîtes en bois et acrylique, chaussettes, cheveux, dentelles, étagères de verre, flacons de verre avec des sécrétions corporelles, grilles de fer, jambes de mannequin, métier à tisser manuel et vêtements capillaires.

vendredi 19 février 2010

Elle était armée de désir




Attendait. C'était comme si tous les jours elle avait l'opportunité de l'avoir. Mais seulement aurait leurs cheveux. S'habillait d'eux, comme s'habillait au propre pouvoir qu'un jour il lui avait donné. En lui provoquant le vagin, leurs cheveux étaient comme un dérange doux, duquel avaient besoin toutes les femmes qui boivent pouvoir. Ils étaient là, réunis, plus de vingt guerriers morts. Tous. Seulement dans cette pièce que couvrait le rosé membre. Les a habillés. Un à un. Le noir guerroyant massai. Les cheveux tupi Guariní. Les restes encore jaunes de Sláine. Là étaient leurs armes, leurs gros morceaux, leurs phallus, leurs poils. Elle a bu un peu de vin, comme s'initiait la cérémonie. S'est habillé le blanc. Et se mettre en imaginé. Ces arabesques tous. Les tresses et embrouillés qu'elle avait créé. La femme de chambre parfaite s'asseyait à la table avec tous les esprits. Elle était armée de désir. Elle a habillé un peu plus de fil qui lui avait surabondé du vêtement précédent. Avec les courts poils dorés de Moisés, caressé le sein. Descendu jusqu'à la pubis.


De là laissé renverser un peu de lui. Rétréci les yeux, dans révérence. Choisi le lit, en laissant reposer un peu de ce qui lui avait surabondé. Tous les karmas lui contenaient dans cette heure. Mais seulement a senti Zeus, en touchant sa négligence. Remercié et a fermé les peu poils qui lui restaient dans les paupières. Dormi. Le sommeil qui pouvaient voler les plus chauves esprits.



Habiller l'autre est une forme de pouvoir. Ici je suis, à l'intérieur de cette intimité qui un jour a été témoin d'un secret, une fente du plus particulier qu'on se peut garder d'autre. Organique, mon corps s'est fait autre, s'est faite partie et s'est approprié de ce qui n'était pas mien. J'était part d'un esprit qui marchait entre air et poils. On disent que des cheveux sont protéine, mais là quelque chose me disait je suis plus que cela. Ce n'était pas couleur, était hausse. C'était un jeu entre lequel ce n'était pas mien et ce que je m'appropriais. Des histoires que je n'ai pas pu raconter me servaient pour un nouveau récit. Oui, j'avais la navette, le métier à tisser et la nouvelle description. C'était moi et était l'autre qui me servait. Une forme de pouvoir incommode et délicieuse, spécialement parce que me rappelait de quand je ne suis pas.

Renata Lobato